VII Un couple s’interroge
Ce dimanche soir-là, avec Amina, peut-être l’effet de cette marche, ce week-end à quatre, nous avons parlé de notre couple. À son initiative, en débutant par l’habituel « Pourquoi, alors qu’on s’aime tant, on a tellement de difficultés à vivre ensemble ? »
Nous avons eu l’impression de dialoguer mais sûrement, comme moi, l’essentiel, elle l’a gardé au fond d’elle. Et nous avons fait l’amour. Puis elle s’est endormie. Après m’avoir reproché que l’on ne se soit pas contentés de causer enlacés, qu’il ait fallu que je… alors qu’elle travaillait le lendemain. Et j’ai pensé, j’ai une nouvelle fois tout retourné dans ma tête…
Le sentiment amoureux, de grand Amour, je l’ai connu quand elle est venue ici pour la première fois, durant les vacances scolaires d’octobre 2008. J’avais rencontré la femme tant espérée...
Mais le week-end suivant [alors que son mari était reparti en Éthiopie après dix jours « au chalet » avec leur fils], d’une phrase, en six mots, elle a brisé l’harmonie. Oui, en six mots, elle ne comprendra jamais avoir tout détruit.
Dès lors, tout ce que j’ai pu ressentir d’amour, ou d’attachement, s’est situé sous le couperet de son "il faut que tu deviennes musulman."
Et si elle a souhaité vivre avec moi en sachant que je n’étais pas musulman, si parfois elle semble accepter ma qualité d’athée, jurant même qu’elle n’en parlera plus, il lui suffit d’échanger un mail avec son frère, parler avec sa mère ou sa Kagera pour revenir à la charge.
Ce passage est fort justement commenté sur www.descelibataires.com le portail des célibataires et de celles et ceux qui cherchent un couple. Ainsi que sur http://www.aime.es.
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