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Extrait du romancier explorant notre révolution numérique...
Un modèle d'extraits s'est imposé : sur les principales plateformes numériques, vous pouvez télécharger gratuitement le début des oeuvres. J'ai également "commercialisé" des livres numériques gratuits. Comme
Les 5 premiers romans (info) avec un contenu qui peut donner envie de tout lire. Ce principe me permet (un peu !) d'élargir mon lectorat... C'est déjà ça ! Chaque livre vendu c'est un peu de liberté gagné...
Parfois : ils font quoi tes parents ?
Ça ne va pas plus loin. Personne n’en demande plus. Nul ne
semble souhaiter s’appesantir.
La guerre d’Algérie n’a pas frappé qu’à un endroit ? Qui vit
comme moi ?
Pourquoi les autres n’en parlent pas de leurs parents ?
Ont-ils tous quelque chose à leur reprocher ?
*
Il y manquait Karine, Betty, Christine, Fabienne. Elles
expliquent autant ma vie que l’épisode de l’enfant traversant le
village la nuit. Et mon passage en période 3. La période 3 de ma
vie... la plus longue ? Ce serait bien !... Mais ça...
*
Je n’ai vu qu’une partie de leur histoire. Je n’en sais presque
rien. Même de ce qui me concerna. Parlaient-ils parfois, malgré
tout, de moi ? Autrement qu’en insultes ? Je dois me limiter à
écrire avec ce qu’il me reste de cette époque-là. J’ai peut-être
même « oublié » des instants qui l’éclaireraient plus
précisément ou autrement. Ces faits ont existé. Rien de plus. Ils
ne me concernent plus. Ils ne concernent plus personne. Du
passé. Ce passé peut juste nous aider à ne pas répéter les mêmes
erreurs. J’en garde néanmoins une « certaine sensibilité. »
Ainsi je m’effondre quand un lundi matin Mayline, devant sa
porte, me lâche « tu m’oppresses », car je l’ai embrassée et des
voisins auraient pu l’apercevoir alors que son divorce n’est pas
prononcé. Je réagis d’un sourire crispé, qu’elle interprétera
naturellement comme un simple sourire et bredouille « si jamais
personne ne t’oppresse plus que cela ce sera le Bonheur. »
Quelques jours plus tard je devais revenir. Elle m’a mis en
pause. Ajoutant même par mail : « Il faut vraiment que tu me
laisses une respiration » et ne répondant plus à mes appels.
*
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