romancier français hors système depuis 1998, écrivain indépendant,
vente directe livres en papier et numériques à bas prix (également disponible chez les vrais libraires)
Un roman à la rentrée littéraire... mais laquelle (question en 2019) ?!
Le romancier français,
sûrement écrivain donc, fut présent à la rentrée littéraire.
Mais toujours hors Goncourt. Ces récompenses restent confisquées par leurs éditeurs installés.
Encore jeune, ce romancier dont les livres ont des choses à dire.
Mais intégre, donc indépendant. Donc je suis très peu visible...
A lire le 6eme roman : Le roman de notre révolution numérique.
Le livre présenté en vidéo par son auteur. Youtubeur, en plus, tout pour choquer les mondains !
Face à un mur... il faut essayer d'accéder aux lectrices et lecteurs derrière… Donc utiliser d'autres approches...
Le romancier français s'est engagé dans la vente de livres numériques à bas prix. Ses six romans sont disponibles à 4 euros 99 maximum 1 euro 99 minimum...
« Si la vie était suffisante, il n’y aurait pas de littérature » aurait écrit Pessoa (traduction).
Je suis, encore, plutôt du côté de Marcel Proust :
« La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent réellement vécue, c'est la littérature. »
Des passages, parfois (romans ou essais), peuvent sembler donner des indications sur ma vie réelle.
Si j’étais resté à Groupama, le banquier m’accueillerait avec un large sourire et sans problème m’accorderait un prêt longue durée pour l’acquisition d’une maison équivalente à celle achetée dans le Quercy en 1995 avec mes indemnités de licenciement et un petit prêt quasi remboursé par les allocations logement sur cinq ans.
Les prix de l’immobilier ont flambé depuis 1995, ici même plus qu’ailleurs. Mais naturellement, un cadre de Groupama ne pourrait vivre ici (trop éloigné de son lieu d’inutilité), et les riches étrangers apprécient de plus en plus les vieilles pierres... comme résidence secondaire.
Trouver le moyen d’en vivre !
- C’est une équation insoluble. Ne perds pas ton temps avec ça. Ne perds pas ton temps à chercher un autre chemin : c’est déjà suffisamment difficile d’être accepté sur les nobles sentiers où nos illustres aînés se sont illustrés...
Convictions d’un voisin de salon du livre, autoproclamé poète.
Mai 2006 : emprunt à la bibliothèque de Montcuq du mensuel LIRE septembre 2005 avec en couverture Michel Houellebecq et une interview de François Weyergans pour la sortie de son roman « trois jours chez ma mère »... depuis récompensé du prix Goncourt où il a devancé au dernier tour « la possibilité d’une île. »
François Weyergans y explique sa manière d’écrire, de réécrire de nombreux paragraphes.
François Busnel ou Baptiste Liger :
- Quand décidez-vous d’arrêter ce processus de réécriture et de publier ?
- Parfois des problèmes d’argent surgissent... Récemment, j’ai vu plus souvent des huissiers que des éditeurs. Je vis grâce à des à-valoir. De temps en temps, il faut donner un livre.
Michel Houellebecq, en gérant adroitement ses contrats et sorties, s’est mis à l’abri des soucis financiers (s’il vit paisiblement). Les jurés du Goncourt ont sûrement été sensibles aux supplications de l’écrivain en difficultés.
Un jour, peut-être, je retournerai dans un salon du livre. Mais ces impressions auront été publiées. Et j’observerai de nouveau. On me demandera de raconter ?
Voies sans issue créative dans un pays quadrillé.
Depuis que les artistes ont profité de la démocratie pour amplifier leur champ de créativité, les politiques pensent indispensable de le restreindre. Ils savent qu’un paragraphe peut briser leur petite carrière. Les politiques les plus « en danger » sont naturellement les plus incompétents. Conseils régionaux, conseils généraux, sénat, palais Bourbon, mairies.
Mais la solidarité de fonctions fonctionne !
Démocratie oblige, il faut prendre les créateurs par leur talon d’Achille, la « nécessité de bouffer », les honneurs, les passe-droits. Impératif de les tenir par la barbichette. Ainsi, les seuls suffisamment costauds pour ne pas lécher mains et bottes, s’occuperont des ministres et du président. Parfois (il s’est vu des ministres pour amadouer même les plumes acerbes).
Le créateur en quête de subventions est un créateur perdu. Perdu pour la création. Les subventionneurs ont concocté des dossiers auxquels la réponse est indispensable, dossiers à l’exigence de passé et présent conformes, d’avenir dans les rails. Les réponses sont rarement suffisantes : le dossier devra bénéficier du soutien d’au moins un pantin estampillé de référence.
La notion de créateur subventionné est un abus de langage. Les subventionnés et les subventionneurs ont les moyens d’influer sur le langage.
Les créateurs suffisamment rétribués par leurs créations ont d’autres impasses à éviter. Ils les évitent rarement. Naturellement, une certaine prudence les incite à ne pas se fâcher avec les subventionneurs : le vent peut tourner et « les bien placés » peuvent toujours servir !
Naturellement, ne pas être notabilisé n’est pas un gage de qualité. L’exclu du microcosme artistique n’aspire le plus souvent qu’à une chose : en être !
Ainsi la majorité de nos politiques et sommités sont protégés de leurs éventuelles saillies (s’ils en sont capables, elles sont conservées pour les proches).
Le roman des Gilets Jaunes : une vie en France LIRE
- Le 28 aout 2013 ok à 17 heures 57
Avis de agnès Ayant écrit : J'ai acheté le roman de la révolution numérique à sa sortie, comme je vous l'ai écrit, je considère votre roman comme l'un des plus important de notre époque, avec ceux de Philipp Roth, mais je tenais à réagir à votre nouvelle couverture, nettement plus parlante dans notre monde de moutons... De tout coeur avec vous, et vive la Révolution, Agnès
- Le 31 juillet 2013 ok à 22 heures 36
Avis de céline Ayant écrit : je vous informe du retour de la correctrice du net sur le web !
- le 18 juin 2013 à 21 : 47
par Aurélie F. : Je suis d'accord avec vous sur l’erreur des philosophes, leur recherche de l’approbation des indifférents à notre art.
La philosophie
L’erreur fondamentale des philosophes reste la recherche de l’approbation des personnes indifférentes à la philosophie.
Des philosophes ont cru devoir s’adonner à « une philosophie sociale ». C’était bien leur droit ! Mais non contents d’utiliser le terme philosophie (au lieu par exemple de réflexion) ils se le sont approprié. Toute philosophie devait être sociale sinon vous étiez accusés de « vivre dans une bulle ».
Mais la philosophie concerne uniquement les philosophes et les personnes en questionnement philosophique.
Le philosophe n’a pas à apporter de réponse aux hermétiques à toute approche philosophique. Qu’ils s’adressent aux psys de leur télévision !
Le peuple, ce concept si social, s’indigne parfois, par l’intermédiaire de ses porte-parole officiels, du retour à des réflexions sur l’être humain, à une quête de sagesse.
Des pourfendeurs d’intellectuels mettront dans le même sac libéralisme et philosophie. Socrate a dû boire la ciguë, Néron condamna Sénèque et pour Jean-Paul Sartre tout anti-communiste était un chien.
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